Plante de la prospérité et la protection

Le gui n’est pas un arbre mais sous-arbrisseau considéré comme un parasite qui pousse sur plusieurs arbres, notamment les pommiers, les peupliers, les aubépines, les saules, les robiniers, les sorbiers, les amandiers et les tilleuls.

Il est néanmoins important de parler des vertus du gui car c’est une plante magique par excellence. On prétend que ce végétal apporte fécondité, chasse les malédictions et purifie les âmes. Il est aussi un remède à tous les maux et un antidote pour les poisons les plus redoutables.

Sa présence sur les ormes et les chênes est exceptionnelle, d’où l’importance que les druides accordaient au Gui récolté sur les chênes.
Cette cérémonie de « gui sacré des chênes », se faisait la sixième nuit du solstice d’hiver au commencement de chaque année. Vêtu de blanc et couronné de feuilles de chêne, un druide montait sur l’arbre désigné par la faveur des dieux et coupait le gui divin avec une serpe d’or. Tout en prophétisant, les autres druides recueillaient le gui sacré dans un drap blanc sans qu’il ne touche jamais terre pour qu’il conserve toutes ses vertus.

S'embrasser sous une branche de gui au moment des fêtes de Noël et du jour de l'an (à minuit précisément), apporte chance, prospérité et longue vie.

En général la tradition veut que le gui ne touche jamais le sol, son pouvoir se déchargeant à son contact.

Prenez garde néanmoins car le gui (la baie surtout) est un poison pouvant être mortel.